« …ne nous laisse pas entrer en tentation »
« Ne nous soumets pas à la tentation » : cette traduction induisait l’idée que Dieu nous met à l’épreuve.
C’est au Concile Vatican II, en 1966, qu’un texte oecuménique du Notre Père commun à tous les chrétiens – protestants, catholiques, orthodoxes – a été adopté.
Et c’est en concertation avec toutes les Eglises francophones – catholiques, protestantes et orthodoxes – que cette mise à jour a été décidée, et s’appliquera désormais.
Quand nous prions « Notre Père », pensons qu’il nous rapproche aussi de tous nos frères.
Ouvrons nos mains pour accueillir la bienveillance du Seigneur,
et pensons que nous prenons les mains de tous nos prochains – nos voisins de l’instant, mais aussi ceux qui sont plus loin ou autrement – pour dire combien nous avons besoin de sortir de nos frontières humaines.