Ce « Petit traité de l’espérance à l’usage de nos contemporains » nous appelle à une conversion joyeuse qui nous permettra de traverser les épreuves.
Il y a 2.600 ans, le petit royaume de Juda est la terre de Jérusalem. Menacé par la puissante Babylone, il met son espoir en Dieu, qui a déjà sauvé son peuple.
Mais Babylone écrase le petit royaume, et le temple est détruit. Du fond de sa prison, plongé dans la décadence ambiante, écrasé par la catastrophe, le prophète Jérémie va tenir un discours déroutant.
Connu pour ses jérémiades, Jérémie est le prophète de l’Espérance.
« Vivant dans un monde malheureux, nous devons être – à ses yeux – les professionnels de l’Espérance » écrivait dans les années 1950 le dominicain A-M Carré.
Quel regard, dès lors, adopter aujourd’hui ? En quelle économie, en quelle écologie, en quelle religion mettre notre espoir…? Quel choix faire pour sortir du flot ambiant ? Revenir en arrière, ou ériger de meilleures protections ?
Alors, à la suite de Jérémie, ce petit livre nous parle d’Espérance, de vie éternelle, de salut.
Il nous dit que Dieu n’existe que dans le monde réel, qu’il ne se rencontre que dans la vraie vie, le vrai monde, celui du chômage et du terrorisme. « Comment pourrons-nous comprendre ce qu’est le salut (…) si nous ne regardons pas le monde réel, avec le mal qui le traverse, en face ? »
« L’Espérance chrétienne n’est pas une attente. (…) Elle n’est possible que parce que Dieu s’est donné le premier. Il ne s’agit pas d’attente, mais de don – d’un don que nous devons simplement recevoir. »
« Espérer, c’est croire que Dieu nous rend capables de poser des actes éternels. Que quand nous aimons, cet amour est (…) une fenêtre que nous ouvrons sur l’éternité. »
« Il n’y a pas d’un côté la vie chrétienne en ce monde, éprouvante, (…) et de l’autre la vie éternelle. »
Bonne lecture !
VEILLEUR, OÙ EN EST LA NUIT ?
Adrien CANDIARD, dominicain,
Le Cerf-2016, 10 €, 90 pages